Scaphander a fail appel à Eric Desmet, un apnéiste expert encadrant, pour partager ses expériences autour de l’apnée.
Eric, si l’on regarde la définition de l’apnée il s’agit d’un « arrêt respiratoire ». Cela fait un peu peur quand on n’a pas d’expérience sur le sujet. Comment définiriez-vous l’apnée ?
Oui, effectivement cela peut faire peur si l’on s’arrête à la définition seulement. Pour ma part, l’apnée est une discipline dans la continuité du bien être dans l’eau, mais sous l’eau.
Par discipline, l’on peut entendre et distinguer, la profondeur, l’apnée statique, dynamique et décliner également le milieu naturel et le milieu piscine ou fosse. Sans oublier l'apnée en compétition où nos athlètes français représentent dignement le pays dans toutes les différentes variantes de l’apnée.
Beaucoup d’activités annexes existent autour de l’apnée, comme la pratique de la chasse sous-marine, la pratique de la vidéo photo sous-marine en apnée, mais aussi des activités sportives comme le hockey subaquatique, le tir subaquatique ou d’autres activités de découvertes en PMT (Palmes masque Tuba), de sites aquatiques et balades dans le milieu marin.
Selon vous, sur quelles techniques peut-on s’entraîner pour évoluer en apnée ? Recommanderiez-vous le Pranayama ?
L’apnée sportive implique un entraînement régulier. Physique et mentale, elle est basée aussi sur le bien-être et les différentes méthodes qui permettent l’amélioration de la respiration.
Le Pranayama est une discipline du souffle et peut s’intégrer à l’apnée comme à d’autres pratiques sportives.
Quelles qualités physiques et mentales l’apnée peut développer ?
L’apnée peut apporter un bien-être et une connaissance de ses limites personnelles que l’on tente parfois de repousser ou de connaître. C’est pour ma part une activité personnelle avec d’autres personnes ! Jamais seul… Il y a donc, du physique, du mental et du plaisir !
A contrario, une mauvaise pratique de l’apnée peut-elle entraîner des « dégâts » physiques ?
Une mauvaise pratique de l’apnée entraîne bien entendu des conséquences très graves voir mortelles. Soulignons le fait qu’il ne faut pas pratiquer seul, qu’il faut écouter son corps avant tout, ou encore proscrire l’hyperventilation qui s’avère être le facteur majeur de la syncope dans l’eau et aboutit à la noyade si les secours ne sont pas présents et en premier lieu le binôme.
L’aspect plaisir reste à mon sens majeur dans les pratiques diverses de l’apnée, aussi bien en profondeur que lors des apnées statiques, dynamiques ou les sorties en milieu naturel avec le matériel vidéo.
En tant qu’apnéiste, le Baume Scaphander a été utile pour vous ?
Les activités en milieu naturel répétées et en piscine également peuvent fragiliser les voies aériennes fortement sollicitées. C’est la raison pour laquelle j’ai essayé le Baume Scaphander, en prévention, pendant les périodes intenses de sorties en mer. J’étais satisfait d’avoir ressenti rapidement le dégagement de mes voies aériennes, sans être enrhum. Le Baume Scaphander c’est un bien être assuré.